Un roman foisonnant où Céline raconte son enfance et sa jeunesse :
« C’est sur ce quai-là, au 18, que mes bons parents firent de bien tristes affaires pendant l’hiver 92, ça nous remet loin.
C’était un magasin de « Modes, fleurs et plumes ». Y avait en tout comme modèles que trois chapeaux, dans une seule vitrine, on me l’a souvent raconté. La Seine a gelé cette année-là. Je suis né en mai. C’est moi le printemps. »
Edvark –
Première page… Un choc…
Lucaaa –
Tu es brillant Ferdinand
Le yéti –
Avec « Le voyage » et « Mort à crédit » vous avez les 2 grands classiques à ne pas manquer.
Le voyage est plus « littéraire », classique : Céline tombe pas trop dans les « … » qui énervent tant certains lecteur pas habitués à son futur style haché métaphorique avec plein de mots à contre-emplois et digressions, une sorte d’écriture impressionniste. Ironie, auto-dérision, descriptions acerbes, génial; écoutez des extrais lus par Lucchini.
Mort à crédit c’est le contraste du super marrant et du super sinistre, sauce aigre-douce de grand style. Son enfance, pas un temps de choupinettes…
Après lire la trilogie de « Nord », l’Allemagne à la fin de la guerre, particulièrement « Nord » quasi de la SF pour cette ère bobo.