Cet essai esthétique du jeune Lukács met en rapport les grandes catégories du genre romanesque et les étapes de l’histoire occidentale : des romans de chevalerie à Flaubert, Tolstoï et Dostoïevski en passant par Cervantes, les grands romans correspondent aux idéaux qui ont commandé à l’histoire de l’Europe. Il s’agit moins d’une sociologie de la littérature que d’une réflexion sur la philosophie des formes et sur leur enchaînement historique depuis la tragédie grecque et le genre épique jusqu’à l’aube de la réflexion littéraire contemporaine.
R2phl –
Oui ça vaut le temps d’être lu
aymard de Chatres –
“La théorie du roman” de LUKACS comme son pendant scénique “Lire le théâtre” d’Anne UBERSFELD a été enseigné en classes prépa littéraires.
Publié en 1920 pour la première fois en format livre, l’auteur l’a ensuite renié jusqu’à en refusé toute réimpression pendant les 42 années suivantes.
Intellectuel marxiste à la fois prolixe et méthodique qui est à la source de l’inspiration de quelques figures légendaires de la philosophie, il a su mettre en perspective les trois concepts les plus significatifs de la méthode dialectique traversant les sciences humaines : les structures dynamiques évolutives et significatives, la conscience possible réifiée et la possibilité objective.
Je vous renvoie à sa page Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Georg_Luk%C3%A1cs