Dès les années 60, se développent, au sein même de la Gauche, une culture de masse (dite « culture jeune ») – un ensemble d’œuvres, d’objets et d’attitudes, conçus et fabriqués industriellement, et imposés aux hommes comme n’importe quelle autre marchandise – et des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) qui en sont le présupposé matériel immédiat. Et ce, au nom de l’idée, banalisée par les médias et validée par la sociologie d’État, que toute critique radicale du spectacle et de l’industrie culturelle ne pourrait procéder que de l’esprit conservateur ou de l’élitisme bourgeois. Christopher Lasch ne se contente pas de soumettre ces pauvres clichés à une réfutation en règle. Il en dévoile les deux postulats cachés : la réduction de la liberté humaine à celle du consommateur, et l’idée que toute posture modernisatrice ou provocatrice constituerait par définition un geste « rebelle » et anticapitaliste.
Magnésium malate
L'homme sans qualités t.2 
!["[...] la culture de masse, uniformisée, des sociétés modernes n'engendre en aucun cas une mentalité éclairée et indépendante, mais, au contraire, la passivité intellectuelle, la confusion et l'amnésie collective." Culture de masse ou culture populaire ? Christopher Lasch](https://cdn.kontrekulture.com/wp-content/uploads/20231031124132/christopher-lasch-culture-de-masse-ou-culture-populaire-citation-1.png)












Martine.cou –
Un essai court mais particulièrement lucide des évolutions du capitalisme
Artic –
Il est toujours possible de comprendre le monde, notamment avec ce genre d’ouvrage, merci