L’historien français Jacques Bainville nous montre ici le déclin historique de la France sur la scène européenne. La France, qui depuis 1815 n’a plus gagné aucune guerre, s’est vue depuis lors reléguée à suivre les intérêts d’un des deux autres Grands, l’Angleterre ou l’Allemagne prussienne. Bainville nous retrace ici ce changement de paradigme dans la géopolitique européenne du XIXe siècle.
« Après le tiers d’un siècle écoulé, nous sentons que notre pays a perdu toute sécurité depuis 1870. Sa situation et son avenir sont en perpétuel danger dans une Europe bouleversée par la formation de l’Italie et de l’Allemagne. Notre régime politique, qui ne mérite pas la confiance des patriotes, aggrave encore nos périls. Mais d’où viennent nos défaites ? Qui a créé les puissances dont nous sommes entourés et menacés ? Ce n’est pas à notre avis une occupation vaine que de rechercher les responsabilités et les origines de ces événements solidaires. On peut dire que de 1800 à 1870 la vie politique de l’Europe entière a été dominée par le souvenir de Napoléon. Il semble que depuis 1870 ce rôle-là soit dévolu à Bismarck. L’Europe contemporaine est si fortement marquée de son empreinte qu’à tout moment on évoque l’homme d’État prussien. L’unité allemande, la Triplice, la paix armée : autant de faits et de circonstances qui conditionnent toute la vie publique, et par conséquent toute la vie privée de nos jours. Il n’est pas jusqu’au régime républicain en France qui ne porte sa signature et ne lui doive le jour. »
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