« On appelle « décentralisation » un ensemble de réformes destinées à reconstituer la patrie, à lui refaire une tête libre et un corps vigoureux. »
Charles Maurras offre ici un exposé de l’histoire de la formation historique de l’Etat bourgeois, centralisateur, en France depuis le début du XIXe siècle.
Il y dénonce son aspect essentiellement destructeur des hommes, des races, de l’environnement, des savoirs, des provinces et des économies locales au profit de l’enrichissement d’une petite caste urbaine.
Au nom de la bonne santé du pays réel, il proclame : « La décentralisation est réclamée par les intérêts de la France entière, pour le bon fonctionnement du pouvoir central autant et plus que pour le libre exercice des pouvoirs locaux… Qu’on soit fédéraliste ou décentralisateur, il importe d’abolir le département ; le département est un cadre artificiel, ses seuls effets sont négatifs ; il comprime, il entrave la vie locale, il n’y répond à aucun intérêt réel; il contredit l’histoire, mêle les races, brouille les intérêts les plus divers. C’est un rouage à supprimer absolument. Il faut, en revanche, former de grandes régions économiques, avec les frontières qu’elles tiennent de la nature. C’est affaire aux savants, non aux politiciens, de dessiner des circonscriptions de cet ordre : qu’ils disent ce qui est, ce qui doit être en découlera. »
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Alex –
Lecture profonde, 5 étoiles
Syxhy –
Quand je pense à la décentralisation, je pense à Proudhon et au fédéralisme et donc à la pensée Communarde … Vive la commune !