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« L’histoire nous montre que les peuples ne survivent pas longtemps à la disparition de leurs dieux. Les civilisations nées avec eux meurent également avec eux. Il n’est rien d’aussi destructif que la poussière des dieux morts. »
Gustave Le Bon, « Lois psychologiques de l’évolution des peuples »
Au-delà de traits physiques communs, une race, au sens large et ancien du terme, est caractérisée par une constitution mentale, un caractère qui est bien plus que des idées, des valeurs ou des croyances. Il est la « synthèse des êtres vivants qui la composent, mais surtout celle de tous les ancêtres qui ont contribué à la former ». La civilisation produite par un peuple est la manifestation de ce caractère ; elle ne peut se transmettre à d’autres peuples sans modifications profondes, même si, dans un premier temps, ils semblent adhérer, de gré ou de force, aux aspects superficiels de cette civilisation. Cependant, si le mélange perdure, avec les siècles, deux peuples finiront par former une « âme collective » et créer une nouvelle civilisation sur les ruines de celles dont ils sont issus. Cette nouvelle civilisation, arrivant à son apogée, donnera alors naissance à ses plus beaux fruits : peinture, littérature, architecture, mais aussi découvertes scientifiques, progrès techniques ou institutions laisseront aux siècles futurs les éclats de sa grandeur.
Encore faut-il que cette nouvelle race soit féconde, car ce qui différencie, selon l’auteur, un peuple civilisé de celui qui ne l’est pas, n’est pas la masse de ceux qui le composent, dont les capacités mentales et l’intelligence sont sensiblement les mêmes ; ceux qui font la grandeur d’une civilisation constituent une petite fraction d’éléments que cette masse a été capable de produire et qui est absente chez les autres : « L’effet inévitable de la civilisation est de différencier les individus et les races. Ce n’est donc pas vers l’égalité que marchent les peuples, mais vers une inégalité croissante. »
Gustave Le Bon (1841-1931) est un médecin, anthropologue, psychologue et sociologue français. Après avoir parcouru le monde, dont il rapporta divers récits de voyage ainsi que des études archéologiques et anthropologiques, il s’intéressa aux lois régissant les comportements humains. Fort de ses connaissances de différentes civilisations, aussi bien contemporaines qu’anciennes, il publia en 1894 Les Lois psychologiques de l’évolution des peuples, qui sera suivi de son célèbre Psychologie des foules.
capitainepatapouf –
« ce n’est pas l’intelligence des peuples qui fait leur force, ce sont leurs charactères », Cette seul phrase résume la méthode d’analyse de Gustave Lebon. La période de « golémisation » que nous avons vécu récemment avec la période COVID/ PASS SANITAIRE et son cortège de « zététiciens » qui brandissaient leur « science ». M’avait convaincu que « l’intelligence » ne fait pas tout. La lecture de cet ouvrage m’a donné beaucoup de clé pour réponse sur ce qui fait la puissance d’un peuple
Auberouge –
Livre fondamental pour comprendre et bâtir un vrai vivre ensemble, ou le pourquoi du comment de la nécessaire distance entre les peuples!
younes.laamarti –
Cet ouvrage essentiel permet de comprendre le lien étroit entre l’âme d’une civilisation (son caractère) et ses manifestations à travers l’art, les religions, la langue et les institutions.
Ce livre dépasse la question de la hiérarchisation des races, et met en lumière les raisons multifactorielles influançant la marche des civilisations, leur histoire (qui résulte de leur âme profonde) et leur destinée.
Une lecture fondamentale, permettant d’aborder le sujet des civilisations d’un point de vue documenté, vérifié et bien articulé.
Je recommande cette lecture !
Julien –
Une très belle et convaincante théorisation des principes régissant l’essor et le développement des civilisations, ainsi que leur déclin et leur chute – notamment le rôle irréversible du métissage. Le livre est agréable à lire et écrit dans un style simple, fluide, sans jargonnage. Certains des exemples choisis pourront faire sourire : l’auteur appréhende notamment que les mouvements de population récents ne transforment bientôt Marseille en colonie italienne ! Il identifie enfin – déjà ! – l’abaissement de l’énergie et de la vitalité des civilisations européennes qui préfigure leur décadence à venir.
Poix.le –
Connaître Lebon, Letourneau est la base d’une culture solide
Rire88 –
Mon premier Le Bon, je viens également de me trouver celui sur la psychologie politique, merci Kontre Kulture
JoeHu –
Essentiel