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Canicule : un nouveau texte de Felix Niesche

Le fossé entre les classes se creuse, gorgé dehedge-funds, c’est-à-dire d’ordures, les peuples meurtris trainent leurs plaies dans cette ornière puante, brisés, salis, la rage au ventre. 
Le monde est un coffre-fort gigantesque, seule richesse vivante nous sommes cadenassés à double-tour dedans, on étouffe on crève, on crache le sang !

Et plus ils n’ont rien à foutre des pauvres, qu’ils crèvent, plus ils ferment les hôpitaux, baissent les retraites, plus ils jettent les vrais travailleurs à la casse afin de rembourser leur Dette infâme au centuple, plus le discours devient maternel. 
« Attention à la marche, veillez à vos petites affaires, ne fumez pas, respirez, mangez cinq fruits tous les jours, allez régulièrement à selle, souriez vous êtes enculés, buvez trente-cinq litres d’eau chameaux, il fait très chaud, vieillards descendez au frigo !  »

Autres temps autres monstres. 
À la place du Père fouettard de l’Impérialisme, en avant-marche pour les hécatombes, la Mauvaise Mère de la Décomposition, vautrée dans les rigoles de l’outre-tombe. 
Cette Putain fardée qui te fait risette, cette pusssy-riot d’orifices, qui te la bâille belle de tout son méat fétide, et se fout bien de toi, c’est le dernier avatar de Kali, la dernière imago du procès pédérastique du capitalisme grabataire.

Félix Niesche

 

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