Le comte Léon de Montaigne de Poncins (1897-1976) est un journaliste et essayiste français. Fervent catholique, il dénonça les mouvements révolutionnaires, le sionisme et la franc-maçonnerie. Il a collaboré à de nombreux journaux et écrit une trentaine d’ouvrages dans lesquels il s’attaque tour à tour au communisme, à la Société des Nations ou aux réseaux d’influence, en particulier dans les plus hautes sphères de l’Église.
En 1965, il publie une brochure, Le problème juif face au Concile, qui fut distribuée aux évêques avant la quatrième et dernière session du concile Vatican II, et dans laquelle il dénonce les pressions juives pour que soient modifiés la perception du judaïsme au sein de l’Église catholique et ses rapports avec lui. Il y déplore « de la part des Pères conciliaires une méconnaissance profonde de ce que constitue l’essence du judaïsme » dont le catholicisme est le contre-pied absolu. Un rapprochement entre les deux religions ne peut donc se faire sans une dénaturation totale du message de Jésus et du Nouveau Testament : c’est une trahison et une soumission. Mais c’est hélas ce qui se passa lors de ce Concile, bien que les mises en garde de Léon de Poncins aient influé sur le vote final et permis de freiner les ambitions destructrices des juifs infiltrés et des cardinaux acquis à leur cause, cardinaux dont l’oreille était sensible au chant des sirènes de la modernité : affaiblissement du dogme, œcuménisme, prépondérance de l’humain sur le divin. On en voit aujourd’hui le résultat dans le vide des églises.
L’ouvrage que nous éditons ici comprend cet opuscule, largement augmenté de textes inédits sur le même sujet et gracieusement mis à notre disposition par Emmanuel Ratier.
Arthur –
Très bon livre qui permet d’en savoir plus sur Vatican II
Arnaud –
Excellent ouvrage !
max –
Un ouvrage exceptionnel. Quoiqu’étant un catholique conciliaire pratiquant je m’intéresse aux travaux de la « dissidence » chrétienne. À mon sens le saint Concile Vatican II est encore méconnu et donc incompris des catholiques, et son interprétation faussée par le clergé post-mai 68 (humaniste sans Dieu) a été très préjudiciable à l’Église.
Cette ouvrage tant dans son fond que dans sa forme me fait penser au dernier livre d’Hervé Ryssen « L’antisémitisme sans complexe ni tabou » (fév. 2018, Baskerville) et a le mérite d’être riche de sources/références inédites sur la question juive.
Plutôt que de juger les hommes ce qui est la marque des esprits faibles, jugeons les esprits (marque d’un esprit fort) et les idées, tâchons de comprendre le « problème » (juif) sans préjugés ni orgueil. Ce document de Léon de Poncins est une noble pierre à l’édifice.
JACK210 –
Un livre à la lecture facile, même pour ceux qui ne font que s’intéresser de loin au sujet.
Sources fiables et riches en enseignements.
roland-gilead –
Un livre aussi complet que facile d’accès. Je suis Catholique, un catholique de Vatican II puisque étant né en 1984, je n’ai connu que cette église. Mon respect et ma fidélité à Vatican II viennent de ce que c’est cette église-ci qui m’initia à la foi. Ne pouvant comparer avec ce qui se faisait avant, je ne saurait avoir la prétention d’une nostalgie quelconque. Toutefois, l’honnêteté intellectuelle m’a poussé à lire ce livre. Il est facile d’accès, clair et précis. Quant à ce combat d’idée qui eut lieu lors du concile, il m’apparaît assez effrayant. Bref, merci. Merci pour cette érudition.