Ce livre est une somme de souvenirs, de réflexions et d’analyses sur la situation politique européenne dans l’entre-deux guerres. Période riche en événements où de nombreuses expériences étatiques diverses : que ce soit le national-socialisme en Allemagne, État socialiste en Russie, fascisme en Italie, tous font face à la montée en puissance des trusts. Ce que Valois nomme la ploutocratie, le règne de l’Argent.
Dès les années 20, Valois voit se constituer deux grands blocs mus par l’impérialisme économique, la volonté d’engloutir l’Europe des nations, et de faire adhérer les peuples à une nouvelle doctrine économique. Ces deux blocs sont la Russie socialiste et le capitalisme anglo-saxon dont le centre passe progressivement de Londres à New-York. Le mot d’ordre de Valois dans cette configuration géopolitique est : Ni Londres, ni Moscou.
« Si nous rejetons la vieille doctrine manchestérienne, ce n’est pas pour nous jeter dans la terrible erreur de Lénine. Mais si nous repoussons le communisme, ce n’est pas pour revenir au vieux capitalisme individualiste de l’Angleterre conservatrice, ni aux alliances que cela comporte. »
Irvin –
Intéressant ! comme toute ces pensées qui mettent l’homme au centre des préoccupations
LollyBella –
Encore un auteur que je ne connaissais pas