Abonnez-vous au Financement Associatif d’Alain Soral pour 50€/mois et recevez, entre autres, chaque nouveau livre édité par Kontre Kulture et accédez à toutes nos VOD (hors documentaires).
Dans les circonstances difficiles, il ne faut pas dédaigner de faire appel, comme autrefois les Germains, aux conseils des femmes ; car elles ont une manière de concevoir les choses toute différente de la nôtre. Elles vont au but par le chemin le plus court, parce que leurs regards s’attachent, en général, à ce qu’elles ont sous la main. Pour nous, au contraire, notre regard dépasse sans s’y arrêter les choses qui nous crèvent les yeux, et cherche bien au-delà ; nous avons besoin d’être ramenés à une manière de voir plus simple et plus rapide » ; ces mêmes « aptitudes natives expliquent la pitié, l’humanité, la sympathie que les femmes témoignent aux malheureux ».
Ainsi Schopenhauer juge-t-il les femmes : infantiles et superficielles, mais leurs déficiences mêmes, dans un retournement dont elles n’ont pas conscience et dont elles ne pourraient s’enorgueillir, se révèlent parfois indispensables, aux hommes ou à l’espèce dont elles ont la charge d’assurer la continuité. C’est pourquoi, nous dit-il : « La morale secrète, inavouée et même inconsciente, mais innée des femmes, est celle-ci : « Nous sommes fondées en droit à tromper ceux qui s’imaginent qu’ils peuvent, en pourvoyant économiquement à notre subsistance, confisquer à leur profit les droits de l’espèce. C’est à nous qu’ont été confiés […] la création de la génération future » […] dans le fond le plus obscur de leur cœur, elles sentent vaguement qu’en trahissant leurs devoirs envers l’individu, elles le remplissent d’autant mieux envers l’espèce qui a des droits infiniment supérieurs. » Mais leur subsistance et leur rang reposent pourtant bien sur la qualité de l’homme auquel elles ont su plaire et cette dépendance, cette fragilité ont généré chez elles un esprit de corps – alors qu’elles sont naturellement ennemies – qui les fait parler de respect et d’honneur, alors qu’il ne s’agit, selon l’auteur, que de contraindre l’homme à la monogamie et à la capitulation par le mariage.
Arthur Schopenhauer (1788-1860) est un philosophe allemand, qui a influencé de nombreux écrivains, penseurs et artistes jusqu’à nos jours, en particulier à travers son œuvre majeure : Le Monde comme volonté et comme représentation.
Julien –
Ce petit livre condense en quelques pages, et dans un style clair et accessible, la critique radicale d’une prétendue identicité, ou même égalité entre les hommes et les femmes, et s’accorde avec la critique du féminisme ambiant. Il sera une porte d’accès à tous ceux qui voudraient se familiariser avec la thématique, et sa lecture ne peut être que chaleureusement recommandée. Elle sera avantageusement complétée par celle d’ouvrages plus exhaustifs, notamment “Sexe et Caractère” d’Otto Weininger ou des recueils de citations d’Arthur Sapaudia.
Gabriel –
Ce court essai va droit au but : Les femmes sont différentes des hommes. Elles ont leurs défauts, comme nous. Et nous les hommes, avons oublié comment gérer cette différence. Il est temps de revenir au réel, c’est ce que nous propose Schopenhauer. Merci pour cette édition ! La préface de Felix Niesche est utile, et la couverture et la qualité du livre très belles, comme toujours avec Kontre Kulture.
Clothilde –
Cet essai est une lecture agréable, on peut sourire, s’offusquer et un peu s’énerver mais n’est-ce pas ce à quoi servent les hommes…
Je le ferai lire à mes filles !
Blanqui42 –
Les femmes sont dans le concret et le réel. C’est peut-être la meilleure leçon que nous enseignera Essai sur les femmes de Schopenhauer.
Les femmes ne se bercent pas dans le concept car c’est elles qui font les enfants. Elles vont droit au but, par le chemin le plus court car elles saisissent le réel de manière plus brutal que les hommes.
C’est ce qu’essaye de dire Schopenhauer bien qu’avec un arrière goût d’amertume dans les mots qu’il choisit d’utiliser. Il ressort qu’il s’agit peut-être là du témoignage d’un petit bourgeois n’étant jamais parvenu à séduire une femme par l’outil de la raison…
Conclusion : Si Schopenhauer avait lut sociologie du dragueur, il aurait emballé davantage !
Amibo –
Pourquoi les femmes nous dirigent aujourd’hui ? Par la ruse
Godzilla54 –
Que les féministes lisent ça
Henry.P –
Il a tout compris aux femmes, d’avant et d’aujourd’hui.
J’adore son argument sur les femmes “les filles sont matures plus tôt” , “Oui, c’est vrai… elles sont matures vers 18 ans et les hommes vers 28 ans… donc elles gardent un esprit d’enfant, elles arrêtent de mûrir plus jeune.”