Damien Viguier
Damien Viguier est né en 1966 à Grenoble, de père français et de mère allemande. Il délaisse le secondaire pour, après un passage par une école militaire et le service national, accéder directement à l’Université par la Capacité en Droit. Après une Maîtrise en droit obtenue en 1990, il consacre de nombreuses années, d’abord à l’approfondissement de ses recherches (particulièrement à l’EPHE, où il suit les conférences de Pierre Legendre, et à l’EHESS, où il suit les séminaires du philosophe et historien Marcel Gauchet et du romaniste Yan Thomas, dont il sera l’assistant), puis à l’enseignement supérieur (notamment aux universités de Caen et de Paris 1). En juin 2008, il soutient une thèse en droit privé sur l’indivision successorale. Après une expérience pratique de trois années dans le notariat, il prête le serment d’avocat et s’inscrit en décembre 2010 au Barreau de Paris. Actuellement avocat aux barreaux de l’Ain et de Genève, il publie, dans le cadre de la collection « Leçons de droit » aux éditions Kontre Kulture, des livres destinées autant au grand public cultivé qu’aux juristes étudiants, enseignants et chercheurs.
Inspiré des romanistes Michel Villey, Jacques Berriat-Saint-Prix et Álvaro d’Ors, il envisage le droit contemporain en termes de crise, et a recours, pour enrichir une analyse résolument technique, aux ressources de l’histoire et de l’anthropologie. L’activité de son cabinet – comme ses travaux théoriques – est principalement consacrée au droit civil, spécialement au droit notarial (successions et régimes matrimoniaux). Ses travaux portent sur les institutions fondamentales de la famille, de la personne et de l’obligation. Mais il s’est spécialisé par ailleurs en droit pénal international.
Diplômé de criminologie et sciences criminelles en 1987, il fréquente depuis 1989 l’œuvre du grand juriste allemand Carl SCHMITT (1888-1985) et suit en 1990 un DEA de droit pénal, puis l’année suivante un DEA Droits de l’homme. Il conseille et assiste depuis 2010 de nombreux opposants politiques persécutés en France pour leurs idées. Il intervient depuis 2013 pour la défense de civils syriens victimes de la politique étrangère de la France, et depuis 2015 au sujet de la crise du Dombass.