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La chronique de Livr’arbitres : Contre le monde moderne

Les éditions Kontre Kulture poursuivent leur précieux travail de réédition des grands textes de la pensée de droite radicale. Après Maurice Bardèche, c’est au tour de Julius Evola d’être mis à l’honneur au travers d’un de ses textes fonda-mentaux : Révolte contre le monde moderne.

Au fil du temps, ce titre qui claque comme une devise, est devenu le cri de ralliement et le mot de passe de nombreux réfractaires aux impasses mortifères et autres calamiteuses aberrations apportées par la « modernité ». A tel point d’ailleurs que cette expression, « Révolte contre le monde moderne », est presque devenue un « slogan » souvent utilisé par des gens n’ayant pas pris le temps de se pencher sur les écrits, aussi exigeants que fondamentaux, du baron. Cette réédition est donc une parfaite occasion de remédier à cet état de fait et de nourrir son instinctif refus des dérives modernes d’une critique aussi élaborée que radicale.

Julius Evola, « érudit de génie » selon Marguerite Yourcenar, est un philosophe italien – également poète et peintre à ses heures – dont l’œuvre vise à poser le cadre intellectuel d’une « restauration héroïque de la civilisation traditionnelle ».

C’est ce cadre qu’il nous propose de découvrir dans cet ouvrage majeur qui le rendit célèbre et influença profondément la droite dite « extrême » ainsi que le fascisme.

Selon la tradition, le monde moderne est l’aboutissement d’une lente et longue chute, qui a vu une civilisation lumineuse, solaire, celle de l’âge d’or, se dégrader, dégénérer pour aboutir à l’âge sombre, l’âge de la technique et des masses. C’est donc avec cet effondrement qu’il faut rompre afin d’entamer un nouveau cycle renouant avec « l’aristocratie naturelle » des temps traditionnels. Des temps où chacun était à sa place, garant de l’équilibre de toute la société, la hiérarchie n’étant pas le fruit d’une « discrimination » injuste et arbitraire mais la conséquence d’une loi de nature. Une conception du monde, bien entendu, en rupture totale et frontale avec l’égalitarisme niveleur et le culte de l’indifférenciation de notre société.

Ne se bornant pas à décrypter et analyser les divers maux de la modernité – hypertrophie de la technique, société de consommation, conditionnement de masse, etc. –, Julius Evola remonte aux causes et décrit les processus qui ont mené, durant des siècles, à la destruction progressive de toute forme d’organisation supérieure et spirituelle de l’existence.

Un constat implacable qui est aussi un appel au sursaut, au ressourcement et à une « révolte » non pas nihiliste ou « passéiste » mais refondatrice.

 

Révolte contre le monde moderne, de Julius Evola, éditions Kontre Kulture, 632 pages, 25 euros. 

 

Article de Xavier Eman paru dans La chronique de Livr’arbitres du journal Présent du 21/09/019

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