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Hugo Chávez – La Patrie au cœur

443 pages
Éditeur : Kontre Kulture
(2 avis)

23,00

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Qu'est-ce qu'une nation ?

UGS : LIV_321 Catégories : , Étiquette :

Né au cœur des llanos, ces grandes plaines à l’ouest du Venezuela, le petit Huguito allait devenir le Comandante et, au-delà, l’espoir de tous les peuples opprimés. Par quel chemin cet enfant pauvre qui à l’âge de six ans vendait des sucreries dans les rues de son village allait-il devenir ce leader incontesté de la lutte anti-impérialiste ?

Amoureux de son pays et de son peuple, Hugo Chávez a défendu âprement, totalement, jusque dans ses cojones, l’existence de la patrie comme principe libérateur. Avec une nation enracinée dans son passé, dans sa culture, dans ses traditions, le socialisme qu’il défendait n’était pas celui d’une idéologie hors-sol destinée à se fondre dans le mondialisme. Trahi par la gauche qui parce qu’il était issu de l’armée le traitait de « fasciste », en lutte contre la droite libérale inféodée aux intérêts de Washington et des multinationales, Chávez a pourtant rassemblé sous son nom la grande majorité du peuple vénézuélien pendant presque quinze ans. Il était la meilleure incarnation du populisme, mot galvaudé, souillé par ceux qui se réclament démocrates mais méprisent le peuple.

Profondément croyant, porté par l’amour d’un Christ qui était son modèle prêt comme lui à donner sa vie pour les petits et les humbles, Hugo Chávez voulait croire aussi en l’homme, ce qui l’amena parfois, hélas ! à des déceptions et des erreurs que l’auteur, dans sa volonté de tout dire, relève et analyse. Car Vincent Lapierre ne nous raconte pas simplement ici la vie du Comandante, il fait bien plus : il fait œuvre de pédagogue et nous fait comprendre par l’histoire et le contexte, avec une écriture vivante et précise à la fois, l’extraordinaire tentative d’un peuple à se libérer de ses chaînes. Après des années de domination impériale et d’obéissance aux seules lois du marché qui avaient amené le Venezuela à n’être que le fournisseur d’or noir des États-Unis au profit d’une petite oligarchie locale et internationale, Chávez mis en route un processus économique et institutionnel qui grâce au développement industriel, agricole, éducatif et social devait permettre à son pays de se tenir, libre et fier, devant les nations. Il voulait que chacun puisse atteindre le meilleur de lui-même et avait compris que la voie pour y parvenir passait par la lutte contre « les valeurs inoculées par le capitalisme » :  » Pour les ennemis des peuples, pour cette oligarchie « anti-patrie », il ne faut pas que nous soyons unis. Il faut que nous soyons seuls, sans famille, sans frontières, sans repères, sans valeurs, sans État-nation, sans racines, sans transcendance, sans espérance, sans défense face au système de gouvernance globale dont ils parachèvent la construction. Des consommateurs dociles plutôt que des peuples libres, c’est contre cette fatalité qu’Hugo Chávez se dressa. « 

 

2 avis pour Hugo Chávez – La Patrie au cœur

Fidèle

Bon livre sur Chávez.

B01

Dommage d’avoir trahi, mais l’ouvrage est bon

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