« Les choses sont arrivées à un point tel qu’on se demande aujourd’hui qui serait capable d’assumer le monde moderne […] Ce n’est qu’en remontant aux significations et aux visions qui prévalaient avant l’établissement des causes de la civilisation présente, qu’on pourra disposer d’un point de référence absolu, d’une clé pour comprendre effectivement toutes les déviations modernes – et pour trouver en même temps la tranchée imprenable, la ligne de résistance infranchissable destinée à ceux auxquels il sera donné, malgré tout, de rester debout. »
Julius Evola nous propose ici de refaire avec lui le chemin. Car, à l’inverse de la vision moderne de l’homme, qui en fait un être ayant évolué à partir d’une souche commune à celle des singes, et continuant à évoluer vers une humanité et une civilisation toujours plus avancées et libérées de la matière par la technologie, selon la Tradition, le monde moderne est l’aboutissement d’une lente et longue chute, qui a vu une civilisation lumineuse, solaire, celle de l’Âge d’or, se dégrader, dégénérer, au gré des migrations et des métissages, pour aboutir à l’Âge sombre, l’âge des structures mécanisées et des masses, celui dans lequel nous vivons, et dont nous ne pourrons espérer sortir que par le renouvellement des cycles.
Dans les civilisations traditionnelles, où chacun est à sa place, garant de l’équilibre de toute la société, la hiérarchie n’est pas le fruit d’une « discrimination » injuste et arbitraire, car il n’est pas question de volonté humaine, mais d’une loi de nature : ce n’est pas la naissance qui détermine la nature, mais la nature qui détermine la naissance. Tout vient d’en haut. Ainsi, pour l’homme traditionnel, toute loi n’a de légitimité que si elle a un caractère divin ; dès lors, elle devient absolue. Aujourd’hui, c’est la force qui crée le droit, fluctuant au gré des vainqueurs, et les « valeurs » ne servent qu’à justifier une domination brutale au service d’une économie triomphante. Le monde moderne a privé l’individu de toute vision transcendante, il n’est qu’une forme anonyme, modelable, avec comme perspective ultime une humanité se prenant « elle-même pour objet de son culte ».
Julius Evola (1898-1974) est un philosophe italien, issu de la petite noblesse sicilienne, qui s’adonna également à la peinture et la poésie. Grand lecteur de la Bhagavad-Gîtâ, mais aussi des textes bouddhiques, il s’intéresse aux écrits de René Guénon, devient l’ami de Mircea Eliade, se rapproche du fascisme et œuvre au rétablissement d’un empire romain germanique dans l’esprit gibelin. Judéophobe, mais se distanciant d’un « antisémitisme vulgaire », il défend une conception spirituelle de la race, la « race de l’esprit ».
Gurdh –
Evola, on est ici dans le dur. Un ouvrage imposant, pas simple mais d’une grande satisfaction lorsque l’on fini de lire et comprendre les passages les plus soutenu !
pierrearthurboye –
Ouvrage qui révolutionne une vie. L’adage « aristocratie de l’esprit » ne peut être mieux résumé que par cet ouvrage. Toute l’oeuvre d’Evola est semblable à un feu dans la nuit. Ce livre est la meilleure porte d’entrée pour comprendre ce qu’est la « Tradition ».
wil –
Encyclopédique.
La culture et l’intelligence de cet homme était époustouflante. Une description des sociétés traditionnelle d’une grande importance pour comprendre notre temps.
Pascal –
Révolte contre le monde moderne » de Julius Evola offre une exploration intellectuelle profonde des changements sociaux et culturels du XXe siècle. Evola propose une critique audacieuse de la modernité et de ses valeurs, invitant les lecteurs à remettre en question les assises de la société contemporaine. Son analyse métaphysique et son appel à une révolte intérieure ajoutent une dimension stimulante à la réflexion sur notre époque. Un ouvrage qui, pris avec discernement, peut inspirer une exploration intellectuelle profonde et une remise en question des paradigmes modernes.
Antony MATHIEU –
Un ouvrage d’une valeur inestimable. Julius Evola déroule ici toute son érudition pour tenter d’expugner la totale soumission à la société moderne (marchande) et au progrès (matérialisme) des esprits.
frederic.bdh22 –
« Seule compte la résistance silencieuse d’un petit nombre, dont la présence impassible de “convives de pierre” sert à créer de nouveaux rapports, de nouvelles distances, de nouvelles valeurs, et permet de constituer un pôle qui, s’il n’empêche certes pas ce monde d’égarés d’être ce qu’il est, transmettra pourtant à quelques-uns la sensation de la vérité, sensation qui sera peut-être aussi le début de quelque crise libératrice. »
Julius Evola
Une brique –
Un livre exceptionnel, que Kontre Kulture édite alors que ce dernier ne pouvait plus se trouver que pour plusieurs centaines d’euros… preuve de l’engagement social et intellectuel de cette maison d’édition.
Evola nous amène à considérer les systèmes de valeurs des différentes civilisations passées et ce, partout à travers le globe. Une fois ces valeurs exposées, il vient les confrontées aux systèmes de valeurs modernes afin de nous faire prendre conscience de la différence des visions de la vie que pouvaient avoir nos pères par rapport à nos contemporains.
Une lecture vraiment essentielle afin de comprendre que nous sommes dans le camp de la longue durée humaine et de la raison, et eux dans le camp du contemporain, voué au non-sens.
Fabmax801 –
Très intéressant
GRIMARDIA –
Pour l’achat,j’attends le mot de passe.Bonne journée ! Gérard
KontreKulture –
Bonjour,
Afin d'obtenir votre mot de passe, merci de contacter le SAV à l'adresse mail suivante :
contact@kontrekulture.com
Cordialement,
Kontre kulture
TM sarthe –
Merçi a kontre kulture de rééditer ce livre, certains ecrit comme celui ci n’était accessible soit qu’en pdf ou soit en format physique d’occasion a un prix exorbitant! Et comme la noblesse intellectuelle n’est pas reservé qu’a la bourgeoisie, je vous remercie de cette édition et m’en vais enfin posséder cet ouvrage que je cherchait a lire physiquement depuis de longues années!