Action contre la faim, défense des droits de l’homme, promotion de la démocratie, lutte contre la pollution, contre la torture et pour l’accès aux soins : qui ne voudrait pas donner pour de si nobles causes ? Les Organisations non gouvernementales, qui étaient au nombre de cinquante en 1948 sont près de quatre mille aujourd’hui. Elles ont envahi la société civile et se réclament d’elle. En réalité, beaucoup d’entre elles, souvent parmi les plus grosses dont la taille rivalise avec celle des multinationales avec qui elles ont en commun la volonté d’effacement des frontières, n’ont de « non gouvernementales » que le nom. Car derrière ces logos et acronymes bien choisis pour donner le sentiment que leur seule raison d’existence est la promotion d’un monde meilleur, on trouve des agences gouvernementales ou des personnalités dont la carrière et les prises de position laissent peu de doute sur les intentions et les collusions.
Que ce soit à l’ONU où certaines ont réussi à entrer, ou dans les consciences que la puissance médiatique dont elles jouissent leur permet de pénétrer avec aisance, les ONG ont acquis en quelques décennies un statut de partenaire, voire d’autorité morale, qui les place au-dessus de la souveraineté des nations. Cette place, qui ne doit sa légitimité à aucun processus démocratique, justifie, en toute bonne foi pour ceux qui les écoutent, des ingérences dont la finalité réelle est parfois bien éloignée de celle pour laquelle les généreux donateurs ont mis la main à la poche.
Julien Teil a travaillé plusieurs années au sein d’une société spécialisée dans la collecte de fonds pour de grandes ONG. Depuis 2008, il a évolué vers la recherche et le journalisme d’investigation dans le domaine de la géopolitique et des relations internationales, publiant dans des revues et participant à différents ouvrages (Lobby Planet, avec l’AITEC ; The NATO Illegal War on Libya avec Cynthia McKinney). Son travail accompli dans le cadre d’une commission d’enquête internationale menée en Libye pendant l’opération Unified Protector de l’OTAN en 2011 a permis de révéler des crimes de guerre et de révéler des dysfonctionnements au sein des Nations Unies et de la Cour Pénale Internationale. En 2012, il a participé à la création du Centre for the Study of Interventionism, un institut indépendant basé au Royaume-Uni et disposant d’associés à Paris, Washington et Rome.
Greg58 –
Un livre très intéressant et facile à lire, qui informe clairement sur les méthodes peu scrupuleuses employées par les ONG pour soutirer la pièce aux personnes crédules qui pensent faire une bonne action. Pour ne plus jamais se faire avoir, la lecture de ce livre est indispensable !
badriss.nafarf –
Excellent essai, qui décrit les ingérences humanitaires depuis son idéologie jusqu’à son application sur différents terrains.
Le travail est colossal, merci.
eme –
très bons livres je cherche claire severac .je sais qu’elle est morte mais existe un livre que je connais pas.
Sab –
Livre écrit simplement mais clairement. Il se lit facilement et permet de mieux comprendre la face cachée des ONG… Merci à Julien Teil pour ses recherches, merci à KK de rendre ses informations accessibles à un plus large public !
leprince –
Du très lourd , y a t il un lien entre ONG et le traffic d’organe entre le kosovo et israel?
stann.jeffrey –
très bon livre , assez pertinent.
Il se lit tout seul . je l’ai finit en 2 jours.
Sam92 –
Bonjour, combien de pages y a-t-il ??
redbul2409 –
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