« Quand on est jeune et novice dans le débat d’idées, on croit qu’en politique c’est comme en sport, qu’il y a deux équipes : la vôtre et celle d’en face, les bons et les méchants, le pouvoir et l’opposition. Puis avec la pratique, pour ceux qui passent à la pratique – les autres n’y comprennent jamais rien –, on découvre que dans la vraie vie, comme dans 1984 de George Orwell, c’est plus compliqué que ça. Il y a le pouvoir, l’opposition au pouvoir et… Goldstein. Soit l’opposant créé par le pouvoir, ou plutôt favorisé par le pouvoir – ne soyons pas complotistes – pour dévier les énergies contestataires vers la stérilité, l’inutile… Gauchisme à la Prévert ou gauchisme à la Baader, qu’on soit dans les nuages ou qu’on fonce droit dans le mur, sur le plan de l’inefficacité politique – les années de prison mises à part – ça revient au même… »
Chroniques d’avant-guerre, compilation des articles publiés dans l’éphémère revue Flash entre octobre 2008 et mars 2011, est le onzième livre d’Alain Soral. Reprenant, sur le mode chronologique plutôt qu’alphabétique, le principe des textes courts de ses Abécédaires (Jusqu’où va-t-on descendre ?, Socrate à Saint-Tropez), il est aussi un complément utile à son essai majeur écrit au même moment : Comprendre l’Empire.
Dany –
Un livre remarquable rien à dire vraiment.
A avoir dans ça bibliothèque
richard fev –
Bonjour
j’ai observé le retour de « abécédaire de la bêtise ambiante » également absent il y a peu, es-ce bon signe pour le retour de « chroniques d’avant guerre » ?
Merci
KontreKulture –
Bonjour,
Ce titre est actuellement en rupture chez l'éditeur qui ne nous adonné aucune date quant à sa réimpression.
Cordialement,
Kontre kulture
misteryoung69 –
Bonjour, d’ici combien de temps le livre serait-il réapprovisionné ?
KontreKulture –
Bonjour,
Ce titre est actuellement en rupture chez l'éditeur qui ne nous adonné aucune date quant à sa réimpression.
Cordialement,
Kontre kulture
Soyons lumineux et rendre grace les non dits –
Comment ce fait il que ce livre est édités à la fois chez Kontre Kulture et en même temps chez blanche ? un détail ? Qui demande à savoir..
contact_25 –
vous dite la vérité,en plus c’est bien écrit. on vie dans l’oligarchie – c’est un constat –
an0 –
Très bon livre qui retrace bien les années Sarkozy et le lot de reniements qui va avec, idéal pour ceux qui ont tendance à croire qu’avant François dernier « c’était mieux avant ».
Alain Soral y dénonce bien le communautarisme de certains lobbys et une certaine emprise…
Gilles –
Une concentration chronologiques de textes sur quelques années. Juste de quoi valider un peu plus la justesse et la pertinence de l’analyse politique et socio-économique d’Alain Soral.
Phil –
Un seul mot pour cet éclairage douloureux des coulisses de l’histoire contemporaine : bravo ! Et quand même un autre pour ce travail inscrit dans la continuité et dans la résistance : merci !
Staline –
L’oeuvre de Soral est une somme éclectique tant philosophique que politique,embrassant aussi bien la sociologie que la religion,trempée dans l’humour le plus caustique : ce recueil d’articles viendra combler ou plutôt dépasser-au sens hégélien d’aufhebung-ses précédents livres.
Une totalité donc,une totalité qui ne fait pas table rase du passé mais,au contraire,dévoile subtilement la »phénoménologie de l’esprit »de l’auteur,les détours de sa conscience,les déchirures dues par le dure travail du concept pour arriver au plus prés du »savoir absolu »,à la juste maîtrise du réel par la pensée:chaque livre est une pierre à l’édifice qui a pour but de prêcher la parole de la réalité ;il n’y a pas de contradictions mais seulement « le développement progressif de la vérité »:chaque étape-livre- est important dans la vie intellectuelle,non de l’ essayiste ,mais d’un honnête homme en puissance ,d’un être rejetant « la spécialisation des tâches » et aspirant à être « générique »,un être tout simplement nommé Soral.
SORAL EST A L’ESSAI CE QUE CELINE EST A LA LITTERATURE :UN OVNI
Newbe –
Impressionnantes réthorique et démontrastions, je suis un peu sceptique à vos idées mais j’ai du mal à les réfuter.
Avez vous raison ? je n’espère pas, sinon nous sommes tous perdus.
Continuez comme ça, dans tous les cas, vous êtes une vrai opposition qui doit être entendu.
At face value –
Si la rigueur de raisonnement de ce dernier ouvrage égale le précèdent je suis dors et déjà dans l’obligation d’admettre qu’il est irréprochable.