Benjamin Freedman (1890 – 1984) est un homme d’affaires, activiste politique, pamphlétaire américain d’origine juive ashkénaze.

Il disposa d’un regard privilégié sur le fonctionnement de l’hyperclasse mondiale de son époque en tant que membre des réseaux sionistes au début du XXe siècle. Cette position lui permit d’assister le conseiller à la présidentielle américaine Bernard Baruch dans les années 1910 et ainsi de cotoyer entre autres le président de la FED, Rolla Wells ou le président américain de l’époque Woodrow Wilson.

Freedman faisait partie de la délégation sioniste présente dans les négociations concernant le traité de Versailles afin de veiller aux suites de la déclaration Balfour de 1917. Devenu très critique et virulent contre le monde dans lequel il évoluait, il se convertit au catholicisme et s’engagea dans l’activisme anti-sioniste et fonda la “Ligue pour la paix et la justice en Palestine” en 1946.

Jusqu’à sa mort, il multiplia les conférences sur le judaïsme et la face cachée de l’Etat américain. Il se définit volontiers comme “judéophobe” plutôt que comme “antisémite”, terme qu’il considère impropre et ayant une portée diffamatoire.