Stéphane Blet est un pianiste et compositeur français, né à Paris en 1969, auteur de trois cents œuvres éditées et d’une trentaine de CD. Il est également un spécialiste du symbolisme, des mouvements ésotériques et de la franc-maçonnerie, donc il fut l’un des « Maîtres ». Après des années d’engagement, c’est avec soulagement qu’il en a démissionné il y a six ans, après en avoir saisi les véritables objectifs. Aujourd’hui, il raconte ce qu’il a vu, ce qu’il a compris du sens profond de la maçonnerie. Qu’est-ce qu’une obédience, une loge, un atelier ? À quoi correspondent les trente-trois degrés – pourquoi ce nombre ? – et quelles sont leurs significations symboliques ?
La franc-maçonnerie originelle (maçons opératifs, constructeurs et bâtisseurs) fut progressivement remplacée par une maçonnerie « spéculative », infiltrée par le communautarisme, le talmudisme, les protestants anglais, les banquiers et les marchands, et totalement détournée de sa finalité première. Pour accomplir son nouveau dessein, il lui fallait détruire l’Église et le christianisme, et prendre le contrôle des États, que ce soit directement par une présence nombreuse au sein du pouvoir, ou indirectement par l’usure et les groupes de pression. Puis, sous couvert de tolérance et d’égalitarisme – et à l’insu de ses membres des degrés inférieurs –, œuvrer à son but véritable : l’avènement du mondialisme et, dans un second temps, de la synarchie.
Afin d’éclairer les profanes que nous sommes, l’auteur décrypte pour nous, photos à l’appui, les codes secrets, les mots de passe et les rituels dont les significations changent en fonction de l’avancement de l’adepte dans les degrés de la maçonnerie : à l’Apprenti une explication, au Grand Maître, une autre ! La kabbale joue avec les mots et la franc-maçonnerie moderne fait de même. C’est ainsi que l’on pourra comprendre comment le mal peut devenir le bien et comment la guerre peut signifier la paix. Cette inversion des valeurs et du sens des mots a été lentement et insidieusement distillée dans toute la société, et jusque dans la devise française : « Liberté, égalité, fraternité ». Inversion invisible aux profanes, mais qui s’éclaire dès lors que l’on se souvient qu’elle est issue d’un ordre très cloisonné, très hiérarchisé, et dont les membres s’appellent frères.