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Mon combat 2 d’Adolf – E&R Ariège s’entretient avec la Haine en personne !

On n’approche pas impunément la Haine. Un mois d’entraînement intensif, autant physique que psychique, nous fut nécessaire pour apprendre à supporter la Haine. Par paliers successifs, de Oui-Oui au pays des jouets à La Guerre sans l’aimer, d’Amélie Poulain à Shoah, nous apprîmes à la côtoyer tout en sachant éviter ses rets maléfiques.

 

Enfin, nous fûmes prêts. Équipés pour l’occasion (gousses d’ail, crucifix, pieux et tout et tout), nous partîmes traquer, débusquer et capturer la Haine. Après plusieurs jours – la Haine sait se terrer dans les moindres anfractuosités de notre conscience – nous pûmes l’attraper grâce à la ruse classique dite de la chèvre. Nous attachâmes un Charlie tout neuf à un arbre (il venait juste de passer son épreuve de philo – « Que serait la démocratie sans le CRIF ? »). La Haine, attirée par les cris de puceau de notre Charlie caprine, était là. Énorme ! suintante ! écumante ! vociférant des extraits du discours du Reichstag !

À notre grand dam, nous dûmes sacrifier notre Charlie pour calmer la Bête : hors de question de prendre le moindre risque. Un Charlie de perdu, dix de retrouvés…

Repue, la Haine se laissa approcher, nous permettant de lui poser les questions qui brûlent les lèvres de tous les nazislamistes d’Égalité & Réconciliation.

Voici ses réponses…

 

E&R Ariège : Pourquoi avoir choisi Adolf comme pseudo ? Pour la provoc’ ?

Adolf : J’ai réfléchi à un nom simple qui se retient facilement et qui n’est pas déjà pris. Et là je me suis rendu compte que le prénom Adolphe était abandonné. Je ne sais pas pourquoi.

 

Quels sont tes sources d’inspiration ?

Les cons ! Il suffit d’ouvrir les yeux pour en voir partout. Je ne fais que dessiner ce que je vois et entends, je n’invente rien ! Dans une interview, les Inconnus, qui sont une référence pour moi, disaient qu’ils ne serviraient à rien aujourd’hui et que la réalité se suffisait à elle-même.

 

Quels sont tes modèles dans le dessin et la caricature ?

Les classiques sont Reiser et Vuillemin. Mais le maître pour moi est Konk. Il savait faire passer un puissant message sur quelques traits minimalistes. La perfection dans la simplicité ! Après il y a les petits camarades de la rubrique des Dessins de la semaine . Je suis très impressionné par le travail de Zéon et Marsault. Ce sont de vrais dessinateurs. Je ne suis qu’un scribouilleur à côté !

 

Marsault, parlons-en !

C’est un vrai talent, j’ai tous ses albums. Mais ça manque encore de fond. Il n’est pas formé politiquement et ça se ressent. Par exemple, lorsqu’il reproche à Soral de défendre les Palestiniens pour le pognon… Depuis quand fait-on de l’argent en défendant la Palestine ? Demandez-ça à Valls ! Si on veut faire du pognon, il vaut mieux signer dans une boîte d’édition sioniste qui vous ouvre les portes de la FNAC. Mais je pense qu’au fond, Marsault est honnête et naïf, il est encore très jeune et sans doute qu’il se sent redevable envers RING de l’avoir sorti de la galère. On verra avec le temps s’il finira comme Konk ou Cabu.

 

Et Papacito ?

Papacito ? Je ne la connais pas celle-là.

 

Les dessinateurs d’extrême droite sont rares. En fais-tu parti ?

Je réponds que ce n’est pas moi qui décide. À partir du moment où tu n’es pas socialiste, antiraciste, féministe et Charlie, le système considère que tu es d’extrême droite. Comme je ne veux pas faire parti de ce système, ça me va très bien.

 

Comment vois-tu l’extrême droite ?

En fait il faut plutôt parler de camp national. Lorsque je vois le camp national, qui est un milieu que je découvre depuis une dizaine d’années, je suis stupéfait par le manque flagrant de solidarité. Même si on n’est pas d’accord sur tout, voire en totale opposition, on est tellement minoritaire et on en prend tellement plein la gueule qu’on devrait tous se serrer les coudes. Lorsqu’un Soral, un Ryssen ou même un crétin comme De Lesquen sont traînés devant des tribunaux pour délit d’opinion, le minimum est de les soutenir. Je constate au contraire beaucoup de problèmes de jalousie ou d’égo. En face, lorsqu’un DSK ou un Polanski sont dans la merde, BHL vient au secours. Lorsqu’un Hortefeux est traité de raciste, Julien Dray accourt pour dire que c’est un bon républicain. Dans le camp national, certains se gargarisent que Soral soit emmerdé. Il est certain qu’on n’est pas près de remporter ce combat…

 

Tu n’as pas l’air d’aimer De Lesquen ?

Si si ! Je l’aime beaucoup ! Il me fait rire, ce qui n’est pas évident ! Par contre, il faut qu’il arrête la politique. Lancer un appel à voter Fillon parce qu’il est catholique, ce n’est pas sérieux. C’est sûr que le bourgeois Lesquen n’a rien à foutre de voir les ouvriers prendre leur retraite à 65 ans.

 

Es-tu Charlie ?

Oui je suis Charlie Manson. Plus sérieusement, je ne suis pas Charlie du tout ! Je vais même aller plus loin, je n’ai rien à foutre de Charlie et des cons qui y collaboraient. Collaborer est le bon mot.

 

Charlie Hebdo c’est quoi pour toi ?

Pour moi Charlie Hebdo avait de la valeur avec le Pr Choron. Ils l’ont viré parce qu’il voulait rester libre, indépendant et réellement corrosif. Le Charlie Hebdo d’aujourd’hui est un organe du pouvoir, au même titre que toute la presse française. Charlie Hebdo dit tout haut ce que le gouvernement pense tout bas.

 

Des dessinateurs ont été tués, cela ne te touche pas ?

Je ne vais pas faire l’hypocrite, je laisse ça aux politiciens. Le pouvoir en place s’est débarrassé de ces pseudo-caricaturistes après s’en être servi, parce que c’était bon pour sa propagande. Je ne vais pas pleurer. Ces gens étaient pour moi des ennemis de la liberté d’expression. Leur rôle pervers étaient de faire croire qu’on était libre de rigoler et de blasphémer. Or ils savaient très bien ce qu’ils faisaient et qu’en France, il y a une ligne rouge à ne pas dépasser. Aucun d’entre eux n’est venu défendre Konk lorsqu’il s’est fait virer pour avoir pris parti pour Faurisson. Konk avait le talent et le courage. La bande à Charb, c’est pour les salons socialo-bobos.

 

Il y a des sujet dont on ne peut pas rire ?

Personnellement, je ne m’interdis rien. Après, je constate qu’il y a des sujets qui sont obligatoires et d’autres interdits. Par exemple, se foutre de la gueule du Christ et de Mohammed, c’est fun et républicain. Mais si je dessine un nez crochu, là, ça tombe sous le coup de la loi républicaine, c’est de l’antisémitisme, de la théorie du complot, de la haine… On ne rigole pas contre la République, les juifs et Israël. Ce qui est un peu la même chose, non ? Ben moi je suis taquin, j’aime bien la théorie du complot et je ne suis pas républicain.

 

Peut-on rigoler de l’islam ?

Absolument. J’ai fait des dessins pour me moquer du wahhabisme ou de certaines pratiques que je trouve tordues. Je n’ai jamais reçu la moindre insulte. Mais dès que je touche aux juifs, je reçois une cascade de menaces. Le problème est que j’aime bien énerver les cons et que les insultes me font rire, alors j’ai tendance à en rajouter…

 

Que penses-tu de la caricature du prophète Mohammed de Charlie Hebdo ?

Pas grand chose. Ils ont le droit de le faire. Le problème, c’est pourquoi ils le font, dans quel but. Je ne crois pas que ce soit pour rire, à part pour BHL. Désolé mais ça ne me branche pas de rire avec BHL.

 

As-tu un thème de prédilection ?

Je suis « tolérant » donc je m’attaque un peu à tout. C’est vrai que les juifs en prennent plein la gueule, mais c’est parce qu’ils ont beaucoup souffert. C’est surtout parce que c’est interdit alors qu’on pouvait encore le faire il y a 20 ans. Mais le thème qui me tient à cœur reste l’antiracisme. Cette idéologie de merde bloque les cerveaux et empêche les gens de réfléchir. Lorsqu’on aura franchi la barrière de l’antiracisme, on pourra enfin entrer dans le sérieux. Je suis désolé mais objectivement, un raciste est moins gênant pour la société qu’un voleur ou un gauchiste.

 

Est-ce que ça veut dire qu’il faut être raciste ?

Pas du tout, juste qu’il faut considérer le racisme pour ce qu’il est : une opinion. Le pouvoir fait de l’antiracisme une cause nationale, une priorité pour effacer les vrais problèmes. Les gens se sentent obligés de s’autocensurer et de montrer qu’ils n’en sont pas. De plus, je constate que l’antiracisme est du racisme caché anti-Blancs.

 

Certains identitaires (Conversano etc.) affirment de plus en plus leur racisme par opposition à l’antiracisme.

C’est qu’ils n’ont pas tout compris. Ils sortent de l’antiracisme, qui est une création de la communauté de lumière, pour tomber dans la fausse opposition qui nourrit justement l’antiracisme. À la base, le racisme est aussi une création de la communauté de lumière. Si tu es goy tu n’es pas humain.

Même si je ne suis pas sur cette ligne, le combat identitaire est respectable. Il est normal de s’inquiéter que les Blancs soient bientôt minoritaires en France. Par contre, il ne faut surtout pas que ce combat soit récupéré par n’importe qui.

Conversano est un con. C’est en tout point un gauchiste. Il ose se prétendre fasciste alors qu’il vit en parasite et fait l’éloge du parasitisme. Ce qui, dans un régime fasciste, le condamnerait deux fois à la peine capitale !

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