L’ouvrage aborde le concept de « grand remplacement ». Jean-Michel Vernochet reconnaît à Renaud Camus d’avoir mis en évidence une réalité tangible et douloureuse malgré la négation des évidences affichée par les innombrables professionnels du mensonge. Pour autant, Jean-Michel Vernochet reproche à Renaud Camus de ne pas remonter aux causes. Qui a ouvert les vannes ? Et qui maintient nos frontières ouvertes ? Qui a programmé de longue date la fin des nations, la destruction des matrices ethno-historiques, ethno-culturelles et confessionnelles ? Voilà quelques questions à se poser si on veut remonter aux racines du mal.
Et, à juste titre, l’auteur de ce livre fait remarquer que ce sont les mêmes chantres de la modernité messianique et d’un indéfectible amour pour notre ébouriffante « tradition d’accueil », qui applaudissent des deux mains à la construction d’un État ethnique israélien.
L’ouvrage souligne comment, à la destruction programmée des appartenances et identités nationales, culturelles et civilisationnelles, viennent s’ajouter la destruction de la cellule familiale, la procréation artificielle et la théorie du genre, avec pour résultat la décomposition planifiée de notre société.
Jean-Michel Vernochet est écrivain, essayiste et géopolitologue. Ancien professeur de l’École supérieure de journalisme de Paris et ancien grand reporter au Figaro Magazine, il est l’auteur de nombreux ouvrages relatifs à l’islam radical, l’Iran, la Syrie, l’Ukraine et au terrorisme.