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À la question – Alain Soral

Il est bien inutile de présenter Alain Soral, essayiste, président d’Égalité & Réconciliation. Même notre chèvre et notre bourreau le connaissaient. Ils l’ont quand même cuisiné…

Votre première adresse ? 
5 rue de la Roseraie, Meudon la Forêt. Citée dortoir conçue par Fernand Pouillon pour y loger les ouvriers de l’Ile Seguin Renault Billancourt.

Votre ville (ou lieu) préférée ?
Paris, quartier latin, c’est là où j’ai passé le plus de temps de ma vie et sans doute le lieu que je connais le mieux.

Le pays (hormis la France) où vous pourriez vivre ?
La Suisse, forcément, c’est mon second pays. Sinon l’Espagne, mais Madrid pas Barcelone ou l’Italie, mais Rome pas Milan.

Croyez-vous à Dieu ou à Diable ? 
Je vois le Diable agir à travers les agents du Nouvel Ordre mondial et pour moi les combattre c’est cela croire en Dieu. Tout le reste c’est du baratin.

Vos héros dans la fiction ?
D’Artagnan, D’Arthez (dans la Comédie humaine de Balzac), Zorro, la Chose des 4 Fantastiques.

Vos héros dans la vraie vie et l’histoire ?
Ulysse, Jésus, Du Guesclin, Léon Degrelle !

Quel personnage célèbre aujourd’hui mort auriez-vous aimé rencontrer ?
Fidel Castro, je l’ai croisé devant Notre Dame de Paris en 1996, mais je n’ai pas pu lui parler.

Les écrivains que vous aimez ?
Balzac, Bloy, Céline, John-Kennedy Toole et Iceberg Slim pour les Américains, et aussi un plus petit maître, mais qui me touche personnellement, comme Georges Darien.

Le supposé chef d’oeuvre qui vous tombe des mains ?
Proust, La Recherche… j’ai essayé, mais je trouve ça lent et trop lourdement fin !

La boisson qui vous rend meilleur ?
L’eau, je ne bois presque rien d’autre, sauf bien sûr du vin à table, je suis français.

Un plat qui ne tombe pas à plat ?
L’Entrecôte frites, bleu, sauce béarnaise, rien de meilleur et de plus français.

Le disque que vous voudriez écouter à cet instant ?
Rock bottom de Robert Wyatt, c’est pour moi un sommet et, depuis 1974, année ou je l’ai découvert, je ne m’en lasse pas.

Le musicien, le chanteur ou le groupe que vous auriez aimé voir ?
Miles Davis, j’ai vu à peu près tous les grands des années 70-80, mais pas lui.

Quelques films qui vous touchent particulièrement ?
Le Jour se lève de Carné, La Dolce Vita de Fellini, Taxi driver de Scorcese et Runaway train de Konchalovski.

Un tableau que vous verriez bien chez vous (méthode Goering) ?
L’étrangleur à la casquette rose d’Alfred Courmes, je l’ai pris en photo dans son atelier et j’en ai une reproduction chez moi, mais j’aimerais bien avoir l’original. Je ne sais pas du tout combien ça peut valoir, sans doute beaucoup moins cher que la plupart des merdes contemporaines…

Un poète pour vous accompagner ?
Nerval.

Le dernier livre que vous ayiez acheté ?
Azizah de Niamkoko d’Henri Crouzat, malheureusement presque introuvable et pas réédité, trop politiquement incorrect sans doute !

Que diriez-vous à Anne Hidalgo si vous restiez coincé seul avec elle dans un ascenseur ?
Rien. J’aurais plutôt envie de l’étrangler.

Si je vous dis Marine Le Pen…
Objectivement décevante, définitivement pas à la hauteur et dépassée. On est loin de Jeanne d’Arc et Eva Peron.

Entretien paru dans la revue Réfléchir & Agir, n°66 – été 2020

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