» L’idée de simuler l’homme par des algorithmes n’est pas neuve. En 1666, déjà le philosophe et mathématicien Gottfried Wilhelm Leibniz propose dans De Arte Combinatoria une machine théorique, le Calculus ratiocinator, capable d’imiter les raisonnements humains.
Trois siècles plus tard, les techno-prophètes de la Silicon Valley prédisent l’avènement d’une nouvelle humanité à travers le mouvement transhumaniste. Ce mouvement s’appuie essentiellement sur une convergence technologique entre les nanotechnologies (N), les biotechnologies (B), les sciences cognitives (C) et l’intelligence artificielle (I) (une branche des mathématiques appliquées). Cette convergence dite NBIC est le résultat d’un vaste mouvement de réforme de la recherche américaine. Dans ce séminaire, nous discutons en détails chacun de ces champs puis tentons de départager la part réaliste de la part fantasmée concernant les thèses transhumanistes. » Jérôme Halzan
Extrait du cours :
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