» Charbon, pétrole, gaz naturel forment les énergies dites « fossiles » en référence à leur formation sur des millions d’années par transformation de matière organique. Au coeur des bouleversements apportés par les révolutions industrielles, elles sont souvent dénigrées par la pollution de l’air, des sols et des eaux que leur exploitation engendre, et plus récemment accusées de bouleverser le climat dans des discours de plus en plus alarmistes et de moins en moins réalistes.
On démontrera ici que leurs qualités comparées, justifiant leur importance dans l’approvisionnement énergétique, reposent sur des contraintes physiques voire géométriques, particulièrement pour le transport, extrêmement dépendant du pétrole. L’histoire du XXe siècle, revisitée sous l’angle de la ruée planétaire vers l’or noir, nous apprend que la création d’une colonie sioniste au Moyen-Orient prenant le nom d’Israël fut décidée dès 1917 (déclaration Balfour), au milieu d’une guerre déjà motivée par l’accaparement de ressources stratégiques. La guerre récente de Syrie a, elle, de fortes odeurs de gaz…
Mais si la science est le refus des dogmes, il faut aussi questionner le qualificatif « fossile », dont on sait aujourd’hui qu’il est, au moins en partie, faux : la présence d’hydrocarbures ne devant rien à la lente transformation d’une matière organique est aujourd’hui largement prouvée, sur Terre comme dans l’espace proche (Titan, satellite de Saturne). De quoi révolutionner la prospection pétrolière ? Peut-être…
Les notions indispensables à la compréhension de ce séminaire ont été exposées dans « Comprendre les bases physiques de l’énergie » . » François Roby
Extrait du cours :
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