Talaverra
Issu de la “France d'en bas”, né en 1975 dans la province Niortaise, je suis l'ainé d'une fratrie de 2 deux garçons. Je débute la musique à 16 ans en grattant une guitare qui servait de déco à la maison.
Très vite, mon frangin me rejoint, apprend à grattouiller à mes côtés, et se met à écrire et à chanter, contrairement à moi qui reste dans le jeu de guitare pure. Rapidement deux ados du voisinage nous entendent et nous proposent la formation d'un groupe. Ce sera Arkange.
Mon frère au chant et à l'écriture, moi toujours à la gratte. Nous ferons quelques concerts et enregistrerons 8 titres en studio.
Professionnellement, je suis alors coiffeur, apprentissage à 16 ans, et ouverture de mon premier salon en 1999 à Niort.
À 22 ans, je ne chante toujours pas et n'écris pas non plus. L’élément déclencheur sera l’explosion de mon mariage. J'écris à ce moment-là trois morceaux larmoyants, j'ai alors 32 ans.
Changement de vie totale, je reprends un salon de coiffure tout seul, en campagne, à 15 km de Niort. Et durant les longues heures à attendre les clients, je vais découvrir un monde qui m'est alors totalement inconnu : celui de la “dissidence” par le biais d'E&R en 2008.
L'électrochoc “Soral”, après plusieurs années d'incubation de livres et de vidéos, va déclencher en moi une impulsion musicale, le besoin et l’envie d'écrire avec un contenu politique. Mon premier morceau sera évidemment “l'homme au canapé rouge”.
Puis le reste de l'album viendra au gré du temps libre entre les coupes de cheveux, (ce qui ne manquera pas d'amuser les clients).
La prise de conscience sur le monde qui s’est opérée en moi, et notamment sur l’économie, mes revenus toujours plus décroissants me font sentir de moins en moins à ma place dans un salon de coiffure, jusqu’à étouffer complètement (voir ma chanson « le flambeau de la révolution »). Je commence à cultiver, faire du bois, élever des bêtes, faire de la vigne. Ce retour à la terre me conduit naturellement à l’alambic, d’abord comme client…
Je décide enfin de tourner définitivement la page de la coiffure, ferme mon salon, et reprends un alambic de 1929. Je suis désormais “bouilleur ambulant” !
Cette nouvelle activité, complètement en accord avec mon envie d’émancipation, de liberté et d’autonomie, ne m’occupe que 3 jours par semaine, ce qui me laisse un temps précieux pour composer et écrire. J’en suis d’ailleurs à l’écriture de mon deuxième album !