Quatre palois dans la tempête

L’histoire commence comme toutes les bonnes histoires de rock’n’roll, par l’amitié musicale qui unit Sergio et Seb – respectivement bassiste et batteur, quelque part au pied des Pyrénées à l’aube du nouveau millénaire. Rejoints aux guitares par Bruno dés 2003 puis par Rémi en 2004, Minos Herbes naît de ces quatre affluents nourris aux sources pures d’un hard-rock instrumental allant de l’alien Satriani au Metallica de la grande époque. (comprendre : « Master of Puppets« , ndA).

Loin du formatage néo-métal et des figures imposées par un marché adolescent en quête de sensationnel, les sept plages qui composent leur opus modestement intitulé « Nano » n’ont rien de minuscule, bien au contraire…

Solidité rythmique, constructions astucieuses, maîtrise du son et de la production sont autant d’ingrédients qui font de « Nano » un album à l’authenticité rare.

Même s’ils confessent avec humour s’être passés de chanteur ou de chanteuse car ils « n’avaient rien à dire  » (sic), ces quatre palois dans la tempête nous offrent un coup de fouet qui ravira aussi bien les amateurs du genre que les néophytes curieux de sensations nouvelles.

Les connaisseurs y retrouveront avec plaisir certaines influences parfaitement digérées, les autres se laisseront surprendre par un disque aussi riche que maîtrisé.

Parfait au réveil, idéal dans l’après midi, revigorant dans la soirée… « Nano » s’écoute et se déguste à toute heure et en tous lieux.

Seule contre-indication thérapeutique : on évitera de vouloir endormir les enfants avec…