C’est drôle, mes plus grands souvenirs d’enfance heureuse, Ardéchoise, me ramènent vers des sensations de scène, de théâtre, de chansons. Ces sensations de dépassement de soi, de trac maitrisé où subit, cette alchimie spéciale qui transforme un être. Laissant des traces indélébiles de sensation de vie intense. Alors tout naturellement après avoir fait le clown à l’école, on m’a viré gentillemment en me disant qu’il serait mieux pour moi d’apprendre un métier…Mon père étant meilleur ouvrier de France de coiffure, mon destin était tout tracé ! Ces années de coiffure sont importantes car elles m’ont permis de connaître les gens , cette nourriture humaine m’a beaucoup apporté. C’est alors qu’a 22 ans, suite à un premier amour dévastateur, j’ai stoppé ma carrière de coupeur de cheveux pour foncé vers Paris et essayer de devenir qui je suis. Cours de théâtre Florent, figu, silhouette, petits rôles m’ont accompagné , ainsi que ma guitare, mes écrits, mes chansons. De grandes et belles années de solitude en plein Paris… comme un besoin de trouver la bonne porte de soi. Et puis rencontre avec ma femme, naissance de l’enfant, et toujours chevillé au corps , ce plaisir immense de s’offrir, d’être au service de.. Ce métier m’est plus qu’un métier , c’est mon compagnon de route. Avec succès où sans parfois…mais est ce ça le plus important ? N’est-ce pas de vivre ce pour quoi nous sommes fait ? Je ne me suis pas trompé.
Articles
Nouveauté Kontre Kulture Musique : Et après de Chaman’Jo
14 avril 2016