Adolf Hitler, né le 20 avril 1889 à Braunau am Inn, ville autrichienne frontière avec l'Allemagne, est un homme politique allemand, fondateur du national-socialisme et chancelier d’Allemagne de 1933 à 1945.
Mobilisé durant la Première Guerre mondiale, blessé au combat, il est anéanti par l’abdication de Guillaume II et la capitulation de l’Allemagne. Il adhère en 1919 au DAP, le parti ouvrier allemand, où il se fait rapidement remarquer pour ses talents d’orateur. En 1920 il en devient le président, le transforme en NSDAP, parti national-socialiste ouvrier allemand, lui fait adopter un programme et le dote d’une organisation paramilitaire, les SA. En 1923, à la suite d’un coup d’État manqué, le parti est interdit et Adolf Hitler arrêté et incarcéré dans la prison de Lansberg am Lech. C’est là qu’il écrit Mein Kampf où, après un retour sur son enfance et les difficiles années de sa jeunesse, il livre ses réflexions sur la situation politique et économique de son pays, sa vision d’une organisation saine de la société et les raisons qui l’ont poussé au combat.
Sa courte tentative de troisième voie politique, qui en quelques années a redressé une Allemagne mise à genoux par les conséquences du traité de Versailles et par les suites du krach de 1929, a profondément changé le monde, non pas pour ce qu’elle fut, mais pour la réaction qu’elle a suscitée et suscite encore, interdisant toute expérience nationaliste et toute référence à un socialisme protecteur à l’intérieur de frontières assumées. Du fond de sa prison, celui qui était encore presque un inconnu savait que la mission qu’il s’était donnée, en empruntant désormais les voies légales, prendrait les allures d’une lutte sans merci. Conscient de l’état de déliquescence dans lequel se trouvaient les institutions politiques de son pays, il écrivait alors ces mots : « Seule la dure réalité doit déterminer la voie vers le but ; vouloir éviter des chemins désagréables, c’est bien souvent, en ce monde, renoncer au but ; qu’on le veuille ou non. »
Comme nous en avons l'habitude, nous choisissons un format et une taille de police qui permettent, tout en gardant un bon confort de lecture, d'offrir à nos lecteurs des ouvrages abordables. Ce qui explique que notre édition comporte moins de pages que l'édition originale, tout en étant complète.
C'est une réédition du texte brut, mais d'une traduction différente de celle des Editions latines. Nous y avons ajouté quelques notes de bas de page, une courte note au début expliquant l'histoire du livre lors de son édition en France en 1934, et nous avons remis dans le texte le mot original völkisch qui avait été traduit – et c'est la même chose dans la version des Editions latines -, par “raciste”, ce qui est très biaisé comme traduction.
Avec, bien sûr, l'avertissement obligatoire.
Votre résumé ci -dessus remet ce livre à sa place, le programme d’un illuminé, dans le sens noble du mot, et non un appel au meurtre comme on veut nous le faire croire dans nos médias contemporains (auquel cas, le coran devrait, lui, être censuré).
Vous m’avez donné l’envie de relire “Mein Kampf”, en remplaçant bien sûr le mot raciste par VOLKISCH.
Un grand merci.
Bernie Marchant ++