Fils d’instituteur né à Niort, Paul Ferdonnet (1901 – 1945) signe ses premiers articles dans l’Action française.

Nommé correspondant à Berlin, il collabore à différents quotidiens français durant les années 30. Il publie alors des livres vantant les mérites du IIIe Reich et crée à Paris, puis à Berlin, l’agence de presse Prima et Prima Dienst.

En septembre 1939, il choisit de rester à Berlin où il travaille pour le service des langues étrangères de la Reichsrundfunk (radiodiffusion du Reich). En octobre 1939, le patronyme de celui qui est devenu le « traître de Stuttgart » est divulgué par la presse française.

Si son influence réelle a été beaucoup exagérée, durant la drôle de guerre ses émissions sont suivies par les soldats, surtout par ceux qui stationnent sur la ligne Maginot, au point que le gouvernement se voit obligé de lancer une contrepropagande afin de limiter l’effet des rumeurs diffusées par le poste nazi.

Arrêté à la fin de la guerre, Ferdonnet est jugé, condamné à mort et fusillé en juillet 1945 pour trahison.